Café Gaudi Inktober 2022

Comme tout artiste qui tente de réaliser le défi de dessin Inktober, j'étais pleine d'entrain et de motivation la première semaine d'octobre. Mais il n'est pas facile de tenir la longueur car il faut trouver un moment dans la journée pour s'y consacrer.

En ce qui me concerne, je dessinais le soir, après une journée de boulot, le trajet de 50 minutes pour rentrer, les devoirs à vérifier ou les cours d'espagnol de mon ado avec le CNED, la lessive du jour à étendre, la litière du chat à nettoyer et que sais-je encore comme petite corvée quotidienne et répétitive.

Donc, après le repas préparé avec amour par mon mari, la vaisselle lavée avec autant d'amour par mes soins, puis la toilette du soir, me voilà installer sur mon canapé, prête à dessiner en regardant du coin de l'oeil la série que nous avons sélectionnée sur Netflix.

A ce stade de la journée, ma concentration décline aussi vite quel  soleil un soir d'hiver donc je n'ai de l'énergie que pour un seul dessin qui peut me prendre une bonne heure, aussi petit soit-il. C'est pourquoi, selon le jour de la semaine, j'aurai assez d'énergie pour faire un crayonné et un encrage, ou bien je dessinerai directement au stylo feutre en torchant certains détails.

Après quoi il faut encore prendre une photo du dessin avec le téléphone, le recadrer pour qu'il s'adapte au format carré des réseaux sociaux, retoucher les contrastes parce que l'éclairage dans mon salon ne vaut pas celui d'un studio photo, ajouter un filigrane (ou watermark) et je peux publier le tour en ligne pour ajouter mon indispensable petite pierre à l'indescriptible édifice des publications de l'inktober.

Je peux ensuite m'endormir devant ma télé, le sens du travail bien fait.